SONGERIE DE MICHAEL du 22 juin 2023

SONGERIE DE MICHAEL du 22 juin 2023

Mon dernier post n’était pas la fin de la saga. Il s’est passé beaucoup de choses depuis la dernière fois que j’ai écrit. Il y a une semaine, je me suis senti tellement malade que j’ai dit à Carolyn : « Je pense que je suis en train de mourir, je suis prêt pour aller à l’hôpital. » Le lendemain j’avais un rendez-vous avec un médecin et on m’a fait une prise de sang et des radios de la poitrine. Le soir suivant, nous avons reçu un coup de téléphone du centre médical. « Rendez-vous à l’hôpital à l’entrée des urgences dès que vous pouvez ! » Nous y sommes arrivés environ une heure plus tard et, très rapidement, je me suis retrouvé dans un lit aux urgences.

Cependant, je n’étais pas une urgence. Donc, à 2h du matin, on m’a transporté dans un petit service au cinquième étage. Je dois dire ici que Carolyn n’a pas quitté mes côtés pendant toute la durée de mon hospitalisation… Dieu merci. Le lendemain, on m’a prélevé plus de sang, on m’a fait une tomographie, plus de radios de la poitrine, tout le tralala.

Plus tard dans la soirée, les médecins sont arrivés dans ma chambre, l’air plutôt sérieux. Ils m’ont dit que j’avais développé un cancer agressif dans la prostate et que de là il s’était étendu à la moelle osseuse. Il était aussi dans les poumons et il compromettait mon rein droit. Autrement dit, j’avais un cancer en phase terminale et, à mon âge, 86 ans, tout ce qu’ils pouvaient me proposer, c’étaient des soins palliatifs pour m’aider à mourir.

Je savais que j'étais malade mais ceci a été un choc qui dépassait tout ce à quoi je pouvais m’attendre. Je leur ai demandé de nous laisser seuls pendant que nous digérions tout ça. Carolyn et moi nous sommes juste accrochés l’un à l’autre et nous avons pleuré toutes les larmes de notre cœur. Carolyn a pleuré sans discontinuer pendant les 12 heures qui ont suivi, et puis six heures par intermittence le lendemain. Encore une nuit sans sommeil.

Pour moi, après les larmes et le choc initiaux, l’expérience est devenue profondément métaphysique. Je vais vous proposer une métaphore. Si vous jouez aux cartes, vous savez que vous ne pouvez jouer qu’avec les cartes qui vous ont été distribuées. Vous pouvez tenter d’améliorer votre main mais, néanmoins, vous ne pouvez jouer qu’avec les cartes que vous avez. La vie, c’est pareil.

Au cours de chaque incarnation, on nous distribue lentement un jeu de cartes et la façon dont nous jouons chacune d’entre elles détermine la carte suivante. OK… donc on venait de me distribuer la dernière carte. En réalisant cela, je me suis demandé pourquoi je m’étais distribué une carte qui était finale. En cet instant, j’ai fait l’expérience d’un saut quantique dans la conscience. Je n’ai pas échoué. Je ne suis pas une victime. Cette dernière carte avait délivré le choc immense dont j’avais besoin pour faire ce saut quantique. Rien de moins n’aurait pu marcher.

En cet instant, j’ai ressenti une gratitude intense pour le cancer. Ce n’était pas une carte qui disait “Game Over“, le jeu est terminé… c’était une carte qui disait “Game Changer“, le jeu change. Je suis le créateur de ma vie - juste comme vous êtes le créateur de la vôtre. Alors, maintenant, j’avais un choix. Je pouvais choisir de quitter mon corps et de continuer métaphysiquement ou je pouvais maintenant rester pleinement là en tant que Mixael et continuer ce que je venais juste de commencer. C’était mon choix. J’ai pleuré de gratitude pour le cancer, un catalyseur tellement puissant. Maintenant, la guérison pouvait commencer. La peur, l’apitoiement, l’anxiété, tout était parti.

Bien entendu, les médecins ne pouvaient m’offrir qu’un soutien pour mourir donc, après une transfusion sanguine – j’étais sérieusement anémié – je leur ai demandé qu’ils m’autorisent à sortir. Ouah… quelle tornade d’émotions chaotiques. Donc, lundi, Carolyn nous a ramenés à la maison. Pendant toute cette nuit de choc, j’ai été impliqué dans des expériences métaphysiques profondes, bien trop nombreuses et prenantes pour les décrire ici.

La vie n’est-t-elle pas merveilleuse ? Mon fils aîné, Duncan, est revenu dans ma vie et, en tant qu’éditeur/propriétaire du magazine Nexus, il a une connaissance vaste et étendue des soins alternatifs. Il avait un protocole de soins avec tout ce dont j’avais besoin, déjà tout prêt pour moi. Dès mardi, ça a commencé. L’outil de base, c’est le Bio-mat. L’idée est que vous chauffez le corps, jusqu’au point où cela tue toutes les cellules cancéreuses sans tuer les cellules humaines. Le Bio-mat est prévu pour faire exactement cela. 60 minutes à 70°C… une sacrée expérience deux fois par jour. Je me sens déjà plus fort, même si j’ai encore de la route à faire. Je ne pense pas que ça marche. Je le SAIS. Chose intéressante, quand les cellules cancéreuses commencent à mourir, elles envoient un message à toutes les cellules cancéreuses de se suicider - c’est l’apoptose.

Avant de finir, je veux dire que, sans exception, les infirmières et le staff de l’hôpital ont été merveilleux. Ils ont été gentils et sympathiques, ils m’ont entièrement supporté dans ma décision de chercher à vivre. Désolé, mais je ne suis pas prêt à mourir. Dans quelques décennies supplémentaires, peut-être que je reconsidèrerai…

Et oserais-je dire que tout ceci se produit parce que je… choisis l’Amour pour moi-même, EN CONSCIENCE ?

Catégories: Songeries de Michael